LAURÉATE
ÉDITION 2025

JULIETTE-ANDRÉA ELIE – France

La photographe boursière bénéficie d’une dotation de création de 4.000€ et d’un hébergement à la Villa Salis à Sète du 5 mai au 5 juillet 2025 pour réaliser son projet «Ce que les nacres tissent ». Une proposition de création unanimement saluée par le jury pour sa pertinence et son exigence, tant dans l’approche du sujet que dans la forme proposée.

Une présentation du travail en cours sera organisée lors du festival FLOW, parcours d’arts  visuels engagés autour des enjeux sociaux et du monde marin, dont la 1ère édition initiée par The Eyes, se déroulera en Occitanie dans 4 lieux du patrimoine du 25 septembre au 30 novembre 2025. 

Cette bourse a été créée en hommage au photographe humaniste et navigateur Ronan Guillou. 

La troisième édition de la Bourse Ronan Guillou est soutenue par la ville de Sète et M28 – Terres de culture. 

JULIETTE-ANDRÉA ELIE "CE QUE LES NACRES TISSENT"

© Juliette-Andrea Elie, Derrière l’horizon, tout au revers de soi, 2023-2024

© Juliette-Andrea Elie, Les bruissantes, 2023-2024

PHOTOGRAPHE FRANÇAISE NÉE EN 1985

Juliette-Andréa Elie est née en 1985, en Auvergne, dans la région des volcans. Elle est diplômée de l’E.S.B.A.N.M à Nantes (DNSEP 2010) et de la Concordia University à Montréal. Ses préoccupations se centrent sur la représentation du paysage à l’heure de l’anthropocène, sur les liens souterrains que chacun entretient avec son environnement direct ou fantasmé, et sur les autres membres du Vivant. La photographie, le dessin, la peinture, la vidéo et la voix sont des outils qu’elle pratique, avec un intérêt marqué pour l’œuvre unique, à rebours de la surabondance d’objets reproductibles.

PROJET DÉVELOPPÉ : « CE QUE LES NACRES TISSENT »

Dans ce projet, Juliette-Andréa Elie s’intéresse à la Grande Nacre, coquillage emblématique du bassin Méditerranéen, aujourd’hui presque exclusivement présent dans l’étang de Thau et le golfe du Lion. Ce filtreur, essentiel à la biodiversité marine, est menacé par les activités humaines et un parasite dévastateur. À travers une série de photographies de terrain, elle souhaite explorer la relation active des scientifiques locaux avec cette espèce.

Le projet se nourrit également d’un aspect symbolique : la précieuse soie de mer, Le byssus, issue des filaments de nacres, qui fait l’objet d’un artisanat ancestral. La photographe imagine une trame de fils dorés, broderie ou tissage, qui viendrait recouvrir partiellement ses images. Ces écritures, poétiques et documentaires, ouvrent l’imaginaire collectif en lien avec notre capacité d’adaptation face aux défis environnementaux.

Le projet interroge aussi les enjeux futurs, tels que la recherche de nouveaux refuges, et la création de nouvelles coexistences maritimes.

© Juliette-Andrea Elie, Meteore, 2017-2019

© Juliette-Andrea Elie, Fading Landscapes, 2015-2018

JURY

Annie Favier Baron , Présidente, CPIE Bassin de Thau
Emmanuelle Hascoët, Commissaire d’exposition, fondatrice de FOVEARTS
Sophie Léron, Présidente de l’association M28 – Terres de culture
Anne-Françoise Voisin, Chargée de mission Patrimoine maritime, Direction de la Mer, Région Occitanie
Véronique Prugnaud et Vincent Marcilhacy, Fondateur·ices The Eyes / Eyes Wide Open

CALENDRIER

5 MAI AU 5 JUILLET 2025
Période de  résidence Villa Salis (Sète)

SEPTEMBRE 2025
Présentation du projet en cours dans le cadre du festival FLOW 

2026
Restitution finale (en fonction de l’avancée du projet) 

FINALISTES

David Bart Lalanne, France 
Ismaël Bazri, France 
Anaïs Boileau, France
De Vido Susanna, Italie 
Maria Di Stefano, Italie
Amira Lamti,
Tunisie
Laura Martin Person, France
Richard Pak, France
Romain Emile, France
Lynn SK, France / Algérie